7 bonnes raisons pour quitter votre job en SSII ou Web Agency et rejoindre une startup

Aujourd’hui, un petit billet dans la série de co-écriture que nous avons entamé avec Guilhem il y a quelques jours. Ce coup-ci, c’est lui aux manettes pour le gros du billet!
La dernière fois que nous nous sommes croisés, nous avons pas mal discuté recrutement, code et ninjas, vaste sujet, assez critique pour une startup web. Je déplorais la “perte” de bons éléments (stagiaires, collègues, connaissances) en milieu SSII ou WebAgency quand nous est venu cette idée de billet qui fera peut-être grincer des dents certaines boites: 7 bonnes raisons pour tout plaquer et venir travailler dans une chouette startup!

A toi Guilhem!
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Bonjour à tous!
Ce n’est pas un secret : en France, on a un problème avec nos ingés et développeurs.
C’est vrai, ils font des écoles, des stages, tous les horizons leur sont ouverts, sont plutôt bons par rapport à leurs homologues étrangers… et patatras, les voilà qui se réfugient à 90% dans des SSII. Forcément, du point de vue de l’entrepreneur que je suis (et apparemment, je ne suis pas le seul), c’est frustrant, surtout lorsque l’on est persuadé que nos chers développeurs seraient bien plus heureux… dans nos startups !

Alors je m’adresse à vous, développeurs et jeunes padawans encore sur les bancs de l’école, en vous proposant quelques arguments pour vous aider à faire le grand saut, et à quitter (ou refuser de rejoindre) le monde affreuxxxxxxxxxx des SSII (beurk) :
  • L’argent ne fait pas tout. C’est sûr que de prime abord, les SSII ont une proposition de valeur assez alléchante : un bon salaire. Alors OK, en sortant des études, c’est sympa d’avoir un chouette niveau de vie, de pouvoir se refaire une garde-robe (ah, ah), et se payer des bières sans compter à la dépense. Pour ceux pour qui l’argent est le seul et unique critère, la SSII semble le bon endroit pour s’épanouir. Pour les autres, vous pouvez continuer la lecture et surtout, demandez-vous si, en-dehors de l’aspect salarial, le compte y est dans votre situation actuelle.

Soyez agiles, mettez des process!

Je pense que vous l’avez assez lu ou qu’on vous l’a assez répété, ce qui fait qu’une startup bien souvent tire son épingle du jeu c’est une pincée d’idée, un zeste d’équipe et une bonne dose d’exécution. Et l’exécution, quand on est une toute petite équipe, avec peu de moyens, une multitude d’idées et peu de temps, elle dépend de l’organisation et la rigueur que l’on va instaurer. Cela peut paraitre étrange voire paradoxal pour une startup qui se veut innovante, révolutionnant le monde et créative, mais une startup qui réussit est une startup qui met en place très tôt des process. Quand j’écris process, je ne parles pas de réunions interminables, de hiérarchie faisant pâlir un arbre généalogique, de points, de re-points, de rapports, etc… panoplie exacerbée des grosses boites type CAC40, mais de moyens/méthodes/outils simples et assez rigoureux qui permettent au petit monde d’une startup d’avancer droit, efficacement, focus et agilement.

L’agilité. Voilà dont il est question. Et cette agilité est cruciale lorsqu’on en vient à développer une solution technique avec peu de moyens, de budget une un grande ambition. Continue reading

Ne codez pas des oeuvres d’art (mais bâtissez des cathédrales)

Quand j’ai vu tourner cette image sur Twitter ce week end, cela m’a fait gentiment sourire car c’est un peu le sentiment que j’ai eu lorsque j’ai effectué mon tout premier stage à la DSI de Louis Vuitton à la fin de mes études.

Quelle ne fut pas ma déception lorsque derrière le strass et les paillettes il y avait  en fin de compte un bonne majorité de vieux programmes d’une dizaine d’années faisant tenir la boite et nécessitant des experts vieux de la vieille pour maintenir ces pachydermes ancestraux en bon état de fonctionnement. Idem pour mon amie qui se retrouve au département technique d’un grand groupe français de paris en ligne et qui désespère de voir du code mort ou du code répété joncher les lignes de la solution en très forte proportion..

C’est là où je veux en venir justement. Des exemples comme ceux-ci je suis persuadé qu’il y en a des millions. Dans les grosses boites du CAC, même chez Google, Facebook ou dans toute startup à la mode. Et c’est qu’il y a une raison, qu’on ne saisit pas à la sortie de l’école, des étoiles plein les yeux songeant que l’on va travailler au quotidien sur un chef-d’oeuvre de code: le code que vous produisez ou que les équipes produisent pour votre solution doit avant tout être fonctionnel et servir votre business.

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Développement web: tenez vos délais! (ou tout du moins, essayez..)

Je profite de l’excellente réponse de Michael Wolfe qui buzz pas mal sur Quora à la question “Pourquoi la majorité des développements informatiques explosent régulièrement le planning prévu d’un facteur 2 à 3?” pour me pencher à mon tour sur celle-ci et essayer d’apporter quelques pistes qui jusqu’à présent semblent ne pas trop mal fonctionner.

Comment planifier au mieux les développements de sa solution et de ses différentes versions/features afin de tenir au mieux les délais engagés? Cette fameuse question, je pense que tout entrepreneur y a déjà été confrontée et y sera confronté en permanence tout au long de son aventure.

Il s’agit là d’une question relativement cruciale à ce niveau, car contrairement à de plus grosses entreprises, le retard des développements en début de vie d’une entreprise sur ses releases peut avoir des conséquences désastreuses… Contrairement à une grosse entreprise toujours, il est impossible souvent d’obtenir des subventions supplémentaires, d’ajouter des développeurs à l’équipe tirant la langue pour compenser/rattrapper le retard ou de commercialiser quoi que ce soit en attendant la fin du projet.

Voici quelques pistes qui méritent je pense d’être explorées et adapter en fonction de sa startup pour essayer de mieux gérer cela: Continue reading